6 Juin 2021
C'est une belle journée qui s'annonce, ni trop chaude, ni trop froide. En plus, c'est la fête des mères : on ne peut rien me refuser ce jour-là ! Ma fille me fait comme cadeau la promesse de ne pas râler, il faut en profiter 😄. Nous repartons donc sur les chemins depuis Boussens. Le GR nous fait visiter le village, longer la Garonne, très large à cet endroit, et nous découvrons grâce au topoguide une passerelle métallique, attribuée à Gustave Eiffel.
Ce détour laisse le temps à L. de déposer la voiture à l'arrivée et de nous retrouver à vélo, alors que le chemin bifurque pour s'enfoncer dans les bois. Une stèle commémore un moment tragique de la Résistance.
Nous suivons une piste bordée de panneaux "Attention tir de mines", peu engageants. Nous comprenons qu'il s'agit d'une carrière, un peu plus tard, en trouvant des panneaux explicatifs sur le marbre de Marcioux.
Après une descente dans un vallon, nous remontons en sous-bois, en longeant un joli petit ruisseau. L'endroit est magique, on se croirait dans la forêt des Elfes du Seigneur des Anneaux !
Nous débouchons dans une plantation de noyers. L'herbe est haute et nous avons du mal à repérer les marques rouges et blanches du GR. Arrivés en haut du champ, nous tournons en rond pendant 20 minutes avant de retrouver notre route !! Même avec les cartes et le GPS, ce n'est pas facile quand le chemin est caché derrière un recoin du bois.
Avec toutes ces péripéties, il est grand temps de déjeuner. Nous nous installons sur un talus avec une jolie vue sur la vallée. Nous en profitons pour initier les enfants au lancer de noyaux de cerises...
Sur le versant opposé, nous apercevons des ruines : il s'agit de l'ancien château de Montpezat (XIe).
En bas du vallon, nous découvrons un joli hameau avec un pont sur la Noue, avant qu'elle se jette dans la Garonne. Là, des menhirs et une stèle nous rappellent que nous suivons une ancienne voie celte et romaine, qui allait de Lyon à Saint-Bertrand-de-Comminges (notre destination finale).
En arrivant sur Marcioux, nous observons des rapaces qui tournent dans le ciel. Un agriculteur est en train de faucher un champ et les oiseaux guettent tout ce qui pourrait être débusqué par le tracteur.
Nous franchissons la Noue et remontons sur le versant opposé pour rejoindre les ruines du château apercues plus tôt. Malheureusement, les portes sont fermées : le château ne se visite pas et les hauts murs empêchent de le voir.
Le chemin est agréable, avec de beaux panoramas sur les "Petites Pyrénées" et des panneaux poétiques.
Nous arrivons enfin à Saint-Martory et retrouvons la Garonne, ainsi que notre voiture.
Kilomètres parcourus : 107 km
Kilomètres restants : 63 km
